La Taille
1) Les techniques de coupe
2) Taille de formation
- Pour les plantes à massif
- Pour les arbustes
- Pour les arbres d'ornement
- Pour les arbres fruitiers
3) Taille d'entretien
- Les plantes à massif
- Les arbustes
- Les arbres
4) L'arrosage
- Les brise-vent
- Le paillage
- L'arrosage
5) La fumure d'entretien
- Les engrais azotés
- Les engrais phosphatés
- Les engrais potassiques
- Les engrais composés
- Équilibre et concentration
- La mise en oeuvre
- Détecter un surdosage
- Schémas de fertilisation
La longévité, la productivité et, le cas échéant, l'esthétique d'une plante sont largement conditionnées par les soins que le jardinier lui aura apportés lors de sa croissance .
La taille d'une plante
Elle constitue le geste majeur de tout bon jardinier. En effet, la croissance de la plante est assurée par le bourgeon terminal dont la suppression provoque le développement des bourgeons latéraux les plus proches : c'est ainsi que la plante se ramifie et devient plus touffue. Aussi, pour maîtriser la direction des branches, tailler juste au-dessus du bourgeon orienté dans le sens de croissance désiré.
La taille est également liée à la vigueur qui définit une croissance forte. Les branches du haut de l'arbre tout comme celles qui poussent verticalement sont les plus vigoureuses car la sève y circule mieux, mais, en revanche, elles ne portent pas de fruit. Pour équilibrer la vigueur d'un arbre, il faut donc tailler davantage les branches les plus vigoureuses pour que la sève se dirige vers les branches les plus faibles. Suivant la vigueur que l'on souhaite donner à une branche, on peut agir manuellement en plaçant des liens pour la verticaliser ou contraire l'horizontaliser .
Les techniques de coupe :↑↑↑
les petites branches sont taillées en biseau léger ( 45° ) , la partie basse de la coupe se trouvant à l'opposé du bourgeon.
Pour supprimer un rameau, la lame mobile du sécateur doit se trouver contre la branche principale afin que la coupe l'affleure et que la contre lame n'écrase pas la zone de coupe. cette méthode évite également l'apparition d'un chicot disgracieux qui cicatrise mal et qui donne naissance à de nouvelles ramifications généralement non souhaitées.
Les plus grosses branches seront coupées avec un scie. Le principe reste le même : le trait de coupe doit être au contact de la branche à conserver sur sa parie supérieur et s'en cécaler de quelques millimètres sur sa surface inférieur. Cette techniques de coupe évite la formation d'un moignon. Les grosses plaies de taille sont à recouvrir rapidement d'un mastic à cicatriser pour éviter les infections et favoriser la cicatrisation .
Sous les tropiques, les tailles légères et de nettoyage se pratiquent toute l'année ; quand aux tailles d'importance, elles ne doivent pas intervenir en saison sèche et il est préférable d'attendre le redémarrage de la végétation qui coïcide avec le début de la saison des pluies.Pour les arbres fruitiers, la tailles intervient après chaque récolte.
Taille de formation :↑↑↑
C'est elle qui confère à la plante son allure générale, celle qu'elle conservera à l'âge adulte.
○ Pour tailler les plantes à massif : ↑↑↑
On cherche à obtenir des plantes touffues. Quelques jours après le semis, sur les tiges encore tendres, on coupe, par pincement manuel, l'extrémité de la tige au-dessus de deux bourgeons. La première floraison s'en trouve légèrement retardée mais s'en sera que plus abondante.
○ Pour tailler les Arbustes :↑↑↑
Si le plant n'est pas ramifié, couper la tige au-dessus du deuxième ou troisième bourgeon. Ce geste peut être pratiqué au moment de la plantation et favorise alors la reprise. Ultérieurement, cette taille répétée après chaque floraison durant les premières années, permettra de doubler régulièrement le nombre de branches.
○ Pour tailler les arbres d'ornement : ↑↑↑
Ils sont rarement taillées, cependant, si la disposition de la ramure secondaire importe peu, on cherche souvent à obtenir un tronc droit et suffisamment haut pour faciliter la circulation sous la frondaison. Pour cela, il ne faut pas tailler la tige initiale avant qu'elle n'ait atteint la hauteur désirée. Si le mal a déjà été fait, retailler cette tige très court, quasiment à la base, et sélectionner, parmi les nouveaux rameaux, le plus vigoureux. Tuteuré, il prendra la place de la tige principale. Supprimer toutes les pousses latérales et lorsque le jeune tronc a atteint la hauteur voulue, tailler son extrémité afin que les deux ou trois derniers bourgeons forment, à leur tour, les branches principales encore appelées charpentières.
○ Pour tailler des arbres fruitiers :↑↑↑
Leur hauteur modérée doit permettre une cueillette aisée et faciliter les traitements; Le tronc qui ne dépasse guère 1 m se divise en deux ou trois branches principales qui donnent à leur tour naissance aux branches secondaires. Ces derniers doivent pouvoir se développer sans gêner ni se faire de l'ombre et l’intérieur de l'arbre doit être le plus lumineux possible .
La taille de formation se déroule sur les trois premières années :
*La premières année, la tige principale est taillée à 1 ou 1,20m. Si l'arbre est greffé, la coupure s’effectue au-dessus du point de greffe et il faut éliminer les bourgeons latéraux situés sous la greffe. A défaut, le porte-greffe peut se développer au détriment du greffon jusqu'à provoquer sa mort, et les fruits obtenus ne seraient pas consommables.
*La deuxième année, ne conserver que trois rameaux choisis pour former entre eux un angle d'environ 120° ou - plus simplement dit - qu'ils se répartissent régulièrement dans l'espace .
*La troisième année, sélectionner sur chacun de ses trois rameaux, deux ou trois branches qui se dirigent vers l'extérieur de l'arbre .
Taille d'entretien :↑↑↑
○ Les plantes à massifs : ↑↑↑
Ce n'est pas une pratique très courante ; elle est réservée à quelques espèces dont on cherche à maintenir un volume donné comme pour le lantana, l'aalthernantera, ect ... Tout en préservant l'aspect général de la plante, on rafraîchit en taillant chaque branche aux deux tiers de sa longueur . La taille peux également s'appliquer à des planes malades auxquelles on veux redonner de la tonicité.
○ Les arbustes : ↑↑↑
On distingue la taille longue de la taille de rabattage ou taille courte.
La taille longue, qui consiste à réduire toutes les branches du tiers ou de la moitié de la longueur, se pratique plusieurs fois par an, souvent après chaque floraison, sur les arbustes vigoureux dans le but de maintenir une hauteur choisie.
La taille de rabattage a pour but de rajeunir un arbuste qui a perdu de la vigueur en taillant sévèrement l'ensemble des branches afin de permettre l'apparition de nouvelles pousses sur l'ancien bois. certains arbutres ne supportent pas bien cette taille qui s'effectue, au plus, tous les deux ou trois ans;
○ Les arbres : ↑↑↑
Pour les espèces tropicales, il n'existe pas de taille de fructification. La taille d'entretin se résume à supprimer les branches qui touchent le sol ( pour éviter les maladies ), celles qui sont mortes ou malades, celles qui se dirigent vers le centre et enfin celles qui, trop vigoureuses, partent verticalement .
L'arrosage : ↑↑↑
Pour affronter la difficile période de la sécheresse, avant de penser à l'arrosage, il existe quelques astuces pour économiser l'eau .
○ Les brise-vent :↑↑↑
Les brise-vent, naturels ou artificiels, sont des aides précieuses sauf si leur présence doit nuire à l'esthétique du jardin. Leur hauteur est choisie en fonction de la surface à protéger et de l'ombre portée.
Les brise-vent naturels sont nombreux. Favoriser ceux à croissance rapide et à faible encombrement : érythrines, casses, calliandra, ect. Les hibiscus et les acalyphas, bien que plus volumineux, constituent également des écrans de choix. Des arbres, à croissance plus lente, peuvent aussi être retenus pour protéger de grandes surfaces.Préférer des espèces à enracinement profond : filao, jacquier, longanier .... Dans tous les cas, veiller à ce que les racines ne gênent pas les plantations voisines. Les toiles, moin agréables à l'oeil et plus coûteuses, ont le mérite d'être immédiatement efficaces et de ne pas nécessiter d'entretien .
○ Le paillage :↑↑↑
Le paillage consiste à recouvrir le sol de paille, ou plus souvent dans nos régions, de bagasse ( résidus de broyage de la canne à sucre ) ou de déchets de tonte. cette couche de matière végétales limite l'évaporisation du sol, empêche la levée des mauvaises herbes et prévient les problèmes d'encroûtement de sol causées par des pluies ou un arrosage trop violents. Si la bagasse est ultérieurement enfouie dans le sol, on doit penser à rajouter du sulfate d'ammoniaque. Les déchets de tonte provenant d'un gazon récemment traité avec des herbicides doivent être écartés.
○ L'arrosage : ↑↑↑
Si l'abondance de bien ne nuit pas, le dicton ne s'applique guère aux plantes qu'un excès d'eau tout autant qu'un manque peuvent affaiblir. Une période sèche est souvent indispensable : elle constitue un temps de repos pour de nombreuses espèces et, pour d'autre comme le manguier et le bougainvillier, une phase indispensable à l'initiation de la floraison. Les plantes s'adaptent à l'humidité de leur milieu mais chez les fruitiers et les légumes la conséquence d'un manque d'eau se traduit par des fruit petits et secs et des légumes amers .
La nature du sol, son ensoleillement et son exposition au vent sont des paramètres trop fluctuants pour donner des indications précises d'arrosage. Cependant quelques grandes règles méritent d'être suivies. Les racines doivent toujours avoir de l'eau a leurs disposition. On constate qu'une plante est assoiffée lorsque ses feuilles deviennent grisâtres puis se recroquevillent ou fanent; Si la sécheresse se poursuit, les feuilles les plus âgées jaunissent et tombent. Un bon arrosage doit humidifier toute la hauteur de la zone des racines, il dépend donc de chaque type de plante. Ainsi, cette profondeur sera de 15 à 20 cm pour le gazon, de 40 cm pour les plantes à massif et de 1 m pour les arbres et arbustes.
Avant d'acquérir une pratique efficace, il est prudent d'effectuer des sondages pour constater l'importance de l'humidification. Des arrosages répétitifs mais trop légers provoquent la croissance de la racines superficielles plus fragiles car se sont les premiers centimètres du sol qui se dessèchent le plus rapidement.L'arrosage doit être lent et délicat pour ne pas provoquer l'érosion du sol. Les systèmes de goutte-à-goutte sont plus adaptés mais, à défaut, choisir un système qui projette les gouttes les plus fines possibles. Si le sol n'absorbe pas l'eau assez vite, la laisser s'infiltrer et reprendre l'arrosage quelques minutes plus tard.Un sol argileux qui retient mieux l'eau, mais qui est plus faiblement filtrant, sera arrosé plus abondamment mais moins souvent qu'un sol sableux.
Les arbres constituent un cas à part. Leurs racines se développent à l'aplomb de leur frondaison qui forme comme un parapluie: l'eau, qui tombe sur le feuillage, ruisselle jusqu'à elles . Pour un arrosage efficace, on a recours à un bassin d'arrosage formé d'une cuvette en anneau qui retient l'eau à l'écart du tronc tout en assurant l'humidification des racines.
Eviter d'arroser pendant les heures chaudes où l'évaporation est intense et leur préférer celles du petit matin ou de fin de journée en s'assurant alors que les feuilles sont sèches avant le tombée de la nuit et la venue des heures les plus fraîches. Sans cette précaution, des champignons peuvent se développer
| Nature su sol | Sol sableux | Sol argileux |
| Dose d'apport | 15 à 20L/m² | 40 à 50L/m² |
| Fréquence | Tous les 3 J | Tous les 7 J |
| Vitesse de pénétration | 3 cm/H | 1.5 cm/H |
La fumure d'entretien : ↑↑↑
Les besoins réels d'une plantes ne sont généralement connus que pour les espèces cultivées industriellement : légumes et fruitiers. de plus, les élément s à apporter varient avec la nature du sol; On se contente donc de traitements approximatifs en fonction des résultats à obtenir ; fleurs plus colorées, fruits plus nombreux, ect .. il existe pour cela une multitude d'engrais dont on rappellera qu'ils se caractérisent par leur teneur en azote (N), phosphore (P) et potassium (K) exprimée par une série de trois nombres. ils peuvent aussi refermer des éléments secondaires : calcium (Ca), magnésium (Mg) et soufre (S) sont les principaux et des oligo-éléments. Leur utilisation varie d'une espèce à l'autre et sera donc précisée en détail pour chaque plantes.
Les engrais d'entretien se présentent sous de multiples formes. Les granulées sont destinés à être épandus ou enfouis et sont plus particulièrement indiqués pour le traitement de grandes surfaces. Les poudres solubles et les liquides, après dilution dans l'eau, sont appliqués par arrosage ou pulvérisateur foliaire. Cette cette raison, on les réserve aux traitement de zones de plus petites surfaces et aux cultures en bac. Cette seconde forme, qui est assimilée directement par les feuilles, peut également être conseillée lorsque les granulés se sont révélés sans action. Les bâtonnets sont destinés aux plantes en pot .
○ Les engrais azotés : ↑↑↑
Ils sont souvent appelés engrais "coup de fouet" car il favorisent la croissance de façon spectaculaire. Cependant, ils ne permettent pas de constituer des réserves d'azote et pour cela leurs apports doivent être effectuées après la plantation et fractionnées dans le temps; Il fait respecter les doses conseillée car un surdosage nuit à la qualité des fruits et peut rendre la plante sensible aux maladies.
* Urée 46% ( équilibre de type 46-0-0)
C'est un engrais trés concentré qui permet, à faible coùt, un apport important en azote avec une contrepartie la nécessité de l'employer à doses modérées sous peine de "brûler" la plant. Son délai d'action est de quelques jours et, fortement lessivable, il ne doit pas être utilisé en période de grandes pluies.
* Sulfate d'ammoniaque ( de type 20-0-0 )
il présente une action légèrement plus rapide que l'urée et il est mieux fixé au sol. De plus, il constitue une source importante de bénéfique de soufre; en contrepartie, il acidifie le sol.
* Ammonitrates ( de type 35-0-0)
Constitués pour moitié d'azote nitrique et pour moitié d'azote ammoniacal, ils combinent les avantages de ces deux constituants : action rapide pour la composante nitrique et action plus soutenu pour la composante ammoniacal. Très souples d'emploi, ces engrais azotés sont sensiblement plus coûteux.
○ Les engrais phosphatés : ↑↑↑
En entretien, on ne fait appel qu'aux superphosphates pour leur caractère " ravigoteur" qui permet une reprise de croissance des plantes pérennes affaiblies. Ils sont d'un usage assez limité, surtout si le sol a été convenablement préparé avant la plantation .
* Le superphosphate rapide ( de type 0-45-0 )
avec le phosphore, cet engrais apporte de la chaux ( 28% de CaO , des sulfates ( 22% de So3) ainsi que des oligo-éléments; Il est très soluble donc d'action très rapide et peux être utilisé en fumure de fond aussi bien qu'en entretien .
○ Les engrais potassiques : ↑↑↑
Ils ont une action directe sur la qualité des fleurs et des fruits.
* Le sulfate de potasse ( 0-0-50)
il est utilisé aussi bien en fumure de fond qu'en entretien.
○ Les engrais composés : ↑↑↑
Les formulations sont innombrables et chaque fabricants essaie d'imposer les compositions issues de ses propres recherches.Plus que la traditionnelle formule NPK, les engrais composés portent généralement le nom de la plante qu'ils sont censés prospérer : engrais tomate, engrais fraisier, engrais plante verte, engrais hortensia, engrais orchidées ... La liste serais trop longue à énumérer; Comment s'y retrouver au milieu de ces appellations ? le recours à la composition NPK demeure l'indication la plus fidèle. elle figure sur l'emballage et permet d’établir des comparaisons en gardant à l'esprit que le savoir de chaque fabricant peux entraîner, à compositions égales, des pouvoirs fertilisants sensiblement déférents. On notera aussi le sel utilisé et, en dépit de leur coût supérieur, on doit préférer les engrais à base de sulfates à ceux à base de chlorures qui sont toxiques pour certaines plantes.
○ Équilibre et concentration : ↑↑↑
Le type d'équilibre est la première notion à déterminer en fonction de la finalité choisie : assurer une croissance rapide, obtenir de beaux fruits, Ect . Vient ensuite la concentration ; On peux estimer, au niveau amateur, que pour chaque élément la valeur 10 est une valeur moyenne et qu'il faut progresser d'au moins 20% pour qu'une différence soit appréciable. En d'autres termes, le jardinier amateur ne verra guère la différence entre un engrais de type 15-5-20 et un autre type de 12-4-24 si, pour le moins les composants sont d'origines identiques. en revanche, il notera que l'abondance en potassium destine ces deux produits aux plantes à fleurs et aux fruitiers et que leur faible teneur en phosphore les réserve à des sols suffisamment riches en cet élément. rappelons qu'un engrais de type 10-10-10 dilué de moitié est équivalent à un engrais de type 5-5-5.
Les engrais équilibrés ( 10-10-10) conviennent aux plantes vertes mais aussi aux plantes a fleurs et aux fruitiers dans leur phase de croissance avant floraison. Les concentrations les plus faibles (5-5-5) sont réservées aux plantes fragiles comme les orchidées et les bonsaïs.
Les engrais les plus riches en azote (20-10-10) stimulent la croissance et sont destinés aux gazons, aux jeunes plantes.
Les engrais plus riches en phosphore aident à l'enracinement d'une plante fatiguée et des boutures mais sont d'un emploi plus rare.
Les engrais plus riches en potassium ( 12-12-17,15-5-10,12-4-24) favorisent la formations de fleurs et des fruits; On remarquera, dans ce site, que la formule 12-12-17, souvent conseillée, est un standard largement éprouvé.
Les engrais complets peuvent, en outre, renfermer d'autres substance et même un désherbant dans le cas spécifique d'une engrais pour gazon.
○ La mise en oeuvre : ↑↑↑
rappelons que les engrais doivent être conservés sec et à l'abri de la lumière et qu'un sac ouvert se périme en quelques mois. En climat tropical humide, l'abondance des précipitations conduit à fractionner les apports pour éviter les lessivages. A titres d'exemple, les producteurs de bananes apportent par pied, 74 à 100g d'engrais complet tous les 100 à 200 mm de pluie. Avant l'épandage, s'assurer que la terre est humide et, si ce n'est pas le cas, arroser.L'engrais sera réparti de façon régulière en évitant, le cas échéant, qu'il ne se dépose sur les fleurs on contre les tiges afin de ne pas les brûler. Un léger griffage permet ensuite de l'enfouir.
Pour les arbres, procéder comme pour l'arrosage en enfouissant l'engrais dans le cercle délimité par la frondaison. Deux techniques sont alors possible :
* l'une consiste à pratiquer, à l'aide d'une barre à mine, des forages d'une cinquantaine de centimètres de profondeur et distants de 50 cm, à y déposer l'engrais puis reboucher .
* L'autre, conseille de creuser un sillon circulaire de quelques centimètres de profondeur dans lequel l'engrais est déversé régulièrement, puis d'arroser abondamment afin que les éléments nutritifs gagnent rapidement les racines.
Dans un verger, quand les arbres ont atteint leur taille adultes, l'engrais est régulièrement reparti sur toue la surface du sol .
○ Détecter un surdosage : ↑↑↑
Les symptômes sont les mêmes que ceux dus à un manque d'eau :
La plante fane, les feuilles se recroquevillent et se tâchent. Le seul remède est un arrosage massif qui va lessiver le sol en emportant les constituants en excès.
○ Schéma de fertilisation : ↑↑↑
De 15 à 20g, plus rarement le double, par apport généralement tous les mois ou tous les 2 mois.
Les tableaux suivant indiquent les schémas types de fertilisation . Il est prévu d'apporter d'une part un engrais complet et d'autre par de l'urée, fractionnée en 3 ou apports en dehors des périodes de repos et de floraison et fructification. Pour chaque espèce la composition de l'engrais est précisée dans sa monographie.
1 Fertilisation Agrumes
| Année d'âge | Nbre d'apports/an | Dose (g/arbre/apport) | Urée (g/arbre/an) |
1 | 12 | 50 | 150 |
2 | 12 | 75 | 200 |
3 | 12 | 100 | 400 |
4 | 6 | 250 | 550 |
5 | 6 | 300 | 1100 |
6 et + | 6 | 350 | 1400 |
2 fertilisation Avocatier
| Année d'âge | Nbre d'apports/an | Dose (g/arbre/apport) | Urée (g/arbre/an) |
1 | 12 | 100 | 300 |
2 | 12 | 150 | 400 |
3 | 12 | 200 | 450 |
4 | 5 | 700 | 550 |
5 | 5 | 900 | 550 |
6 et + | 5 | 1000 | 550 |
3 fertilisation Manguier
| Année d'âge | Nbre d'apports/an | Dose (g/arbre/apport) | Urée (g/arbre/an) |
1 | 12 | 50 | 300 |
2 | 12 | 75 | 400 |
3 | 12 | 100 | 450 |
4 | 6 | 300 | 550 |
5 | 6 | 500 | 550 |
6 et + | 4 | 1000 | 550 |
4 fertilisation Arbres d'ornement N°1
Année d'âge | Nbre d'apports/an | Dose (g/arbre/apport) |
1 | 10 | 80 |
2 | 10 | 160 |
3 | 10 | 240 |
4 | 5 | 320 |
5 | 5 | 400 |
6 et + | 5 | 500 |
5 Fertilisation Arbres d'ornement N°2
Année d'âge | Nbre d'apports/an | Dose (g/arbre/apport) |
1 | 10 | 50 |
2 | 10 | 75 |
3 | 10 | 100 |
4 | 6 | 200 |
5 | 5 | 250 |
6 et + | 5 | 300 |
6 fertilisation d'Arbustes.
Année d'âge | Nbre d'apports/an | Dose (g/arbre/apport) |
1 | 10 | 20 |
2 | 10 | 30 |
3 | 10 | 40 |
4 | 10 | 60 |
5 | 10 | 80 |
6 et + | 10 | 100 |
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